Études

 

Lancée en septembre 2021, cette recherche qualitative, qui a été confiée à l’Institut d’Administration scolaire de l’Université de Mons suite à un marché public, est dédiée à l’observation de l’implémentation du PECA (dans ses premières années de mise en œuvre) au sein de l’enseignement maternel (ordinaire et spécialisé) de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans cette perspective, 4 axes de recherche ont été identifiés :Quelles sont les représentations qu’ont les acteurs des activités ou interventions culturelles et artistiques ? Comment sont pris en compte les besoins spécifiques des élèves (qu’ils soient issus de l’enseignement maternel ordinaire ou spécialisé) dans les activités/interventions proposées ? Quels sont les changements induits (ou pas) dans les activités/interventions, les apprentissages et le suivi/évaluation des élèves depuis la mise en œuvre du PECA ? Quels sont les changements systémiques induits (ou pas) par la mise en œuvre du PECA ?

Au total, ce sont 150 personnes (86 acteurs du PECA et 64 élèves du maternel) qui ont été rencontrées dans le cadre des 20 consultations mises en place au sein de 4 grands territoires définis préalablement (zones Bruxelles et Brabant wallon, zones Namur et Luxembourg, zones Liège, Verviers et Huy-Waremme, zones Wallonie Picarde, Hainaut Centre et Hainaut Sud).

Transversale au monde de la culture et à celui de l’enseignement, la présente recherche met à disposition des éléments susceptibles de nourrir la réflexion autour des enjeux et défis que rencontrent aujourd’hui les acteurs impliqués dans les partenariats du PECA, parcours dont le déploiement et la portée doivent encore se poursuivre dans les prochaines années.

 

L’OPC a déjà mené plusieurs recherches relatives à l’accessibilité à la culture. En 2020 nous avons publié un état de la littérature relatif à l’éveil culturel et artistique des tout-petits (pdf). Dans la présente publication, nous avons souhaité, au travers d’une enquête quantitative, nous intéresser aux modalités qui entourent cet éveil, en interrogeant aussi bien le monde culturel et artistique que le monde de la petite enfance.

Le but de cette enquête n’est pas de chercher à définir la notion d’éveil culturel et artistique mais bien de dresser un état des lieux des pratiques liées à cet éveil, dont l’objectif est de mettre en relief ce qui se joue sur le territoire belge francophone.

La récolte des données a eu lieu durant le premier semestre 2022 et à l’issue de celle-ci nous totalisons 1.238 répondants, dont 62% proviennent du monde culturel et artistique et 38% du monde de la petite enfance. 

 

En février 2022, l’Observatoire a lancé, en partenariat avec la Chambre des Écoles supérieures des arts au sein de l’Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES), et l’Administration générale de la Culture, une enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur artistique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) sortis entre 2013 et 2020. Cette enquête par questionnaire (en ligne) vise à découvrir les "trajets d’insertion professionnelle" des diplômés (à partir de 2013) des Ecoles Supérieures des Arts, en savoir plus sur les débouchés professionnels (artistiques ou non), les éléments facilitant l’entrée sur le marché du travail, les freins à l’emploi artistique, les éléments à améliorer au niveau des études supérieures pour faciliter l’entrée dans le monde du travail, etc. Dans cette étude, la notion d’ "emploi artistique" est prise dans un sens élargi et regroupe donc des activités très diverses telles que des prestations, des projets, des contrats, activités free-lance, expositions dans une galerie, etc.

 

Cette publication fait suite à un marché public lancé en 2021 et qui avait pour but la construction d’un référentiel pour l’observation de la pratique professionnelle et de l’emploi culturels en FW-B. Celui-ci a été attribué à une équipe de chercheurs issus de l’Université de Liège (Maison des Sciences de l’Homme, Laboratoire d’Etude des Médias et de la Médiation et Laboratoire d’Etude sur les Nouvelles formes de Travail, l’Innovation et le Changement). 

Les objectifs de cet article sont doubles : il s’agit, d’une part, de présenter les concepts liés à l’emploi culturel ainsi que les approches nationales et internationales autour de l’emploi culturel et les données existantes, afin de permettre, dans une prochaine recherche, de définir adéquatement le périmètre d’un futur cadastre de l’emploi dans le secteur culturel et d’en connaître ses limites. Il s’agit, d’autre part, d’être à même, grâce à la construction de ce référentiel, de construire une méthodologie de suivi du secteur dans une prochaine étude. Autrement dit, cette première recherche n’avait pas pour objectif de traiter les données relatives à l’emploi, mais de viser à expliciter le cadre à partir duquel seront construites les catégories qui per mettront sa mesure.

L’Observatoire vient de terminer la rédaction du cahier des charges qui permettra, en 2023 de démarrer une recherche visant à construire le cadastre de l’emploi dans le secteur culturel.

 

À l'occasion du 50ème anniversaire de la première législation en matière de centres culturels (5 août 1970), l'Observatoire des politiques culturelles en coopération avec le Service des centres culturels du Service général de l'Action territoriale, a édité un volume de la collection "Études" (numéro 10) consacré à 50 ans de législation en cette matière. 

Il constitue un outil de recherche appréciable dans la mesure où il permet de réaliser des recherches textuelles à travers 50 ans de législation en matière de centres culturels. Cette caractéristique du fichier répond au souci de l'Observatoire de créer des instruments de travail partagés qui contribuent à l'analyse historique et à l'étude des politiques culturelles.


L'Observatoire a lancé, en 2019, une enquête sur les pratiques culturelles et les loisirs des personnes d'origine étrangère de "première et deuxième générations". Cet article présente les premiers résultats de cette étude. Plus précisément, il est construit autour de deux points : dans un premier temps, nous y exposons les questions que nous nous sommes posées autour de la méthodologie de l’enquête, les choix effectués, les difficultés rencontrées et les limites de notre approche. Cette partie est suivie d’une présentation de la méthodologie de l’enquête. Dans un second temps, nous présentons des analyses descriptives portant sur les activités de l'ensemble des participants à l'étude et nous confrontons une série de résultats aux données issues de l’enquête générale menée en FW-B (OPC, 2017) sur la participation culturelle des personnes résidant en FW-B en comparant les activités des 16-40 ans d'origine étrangère de "première et deuxième générations" et celles des 16-40 ans belges depuis trois générations ou plus.

 

En 2007, l’Observatoire a réalisé une enquête générale sur les pratiques et consommations culturelles de la population en FW-B. Plus de vingt ans séparaient cette enquête de la toute première conduite en 1985. Les résultats de 2007 ont fait l’objet de plusieurs publications descriptives et analytiques (Guérin, 2009 ; Callier, Hanquinet, Genard, Guérin, 2012). Cette enquête avait également été suivie d’une étude qualitative (Dal, Demonty, Harzé, Delchambre, Genard, Schaut, Vander Gucht, 2015) qui avait pour objectif d’identifier les facteurs qui amènent les personnes à participer à une activité culturelle. Il s’agissait notamment de mettre à jour les motivations, intérêts et bénéfices tirés de cette participation et de saisir les influences et les déclencheurs qui amènent à la pratique culturelle.
En 2017, soit 10 ans plus tard, l’Observatoire renouvelle les données d’enquête pour prendre la mesure des évolutions et des changements dans les pratiques culturelles. Cette publication s’inscrit dans cette lignée, engrangeant progressivement les enseignements tirés de ces travaux.

 

L’Observatoire a lancé en 2018 une vaste enquête administrée, par voie électronique, à 1.842 opérateurs culturels et 2.648 établissements scolaires.
L’objectif de cette enquête, conçue à la croisée du monde de la culture et du monde scolaire, est de récolter des données chiffrées sur l’existence et les modalités de développement, pendant le temps scolaire, du lien entre la culture et l’école en FW-B.
Quelles sont les modalités de cette mise en œuvre ? Les obstacles rencontrés ?
Quels sont les lieux fréquentés ? Les disciplines explorées ?...
Par cette enquête, l’Observatoire entend fournir les premiers éléments de connaissance quantitatifs de situations éprouvées par les opérateurs culturels et enseignants impliqués dans le lien qu’ils développent dans le cadre scolaire.

 

En 2004, l’Observatoire élaborait un premier portrait socioéconomique du secteur muséal.
Depuis cette enquête, le secteur a évolué et s'est imposé comme un acteur incontournable du développement touristique des villes et communes.
C’est donc pour appréhender ces évolutions et nouvelles orientations qu’il a été décidé, en 2014, de renouveler une enquête auprès des musées situés en FW-B (qu’ils soient reconnus ou non).
Celle-ci a fait l’objet d’une convention de partenariat avec l’asbl “Musées et Société en Wallonie” (MSW), l’Observatoire du Tourisme wallon (OTW) et l’Observatoire des politiques culturelles.
Dans la perspective de permettre une comparaison des résultats avec ceux de l’enquête précédente, certaines questions ont été reprises intégralement.
De nouvelles thématiques ont été abordées comme par exemple la formation du personnel, tandis que d’autres ont été approfondies. C’est le cas notamment de l’accessibilité qui constitue un objectif majeur et constamment renouvelé au coeur des politiques culturelles.

 

L’approche qualitative des pratiques culturelles de la population, préconisée dès 2006 dans les premiers travaux de l’Observatoire, était envisagée comme un vis-à-vis indispensable à l’enquête quantitative qui a été menée en 2008. En effet, si cette dernière nous propose une représentation statistique générale caractérisant la distribution sociale et spatiale des pratiques culturelles, elle reste cependant muette sur le sens que les individus donnent à leurs pratiques. Cette étude vient dès lors compléter notre regard, cherchant à identifier les différents facteurs qui amènent les personnes à participer à une activité culturelle. Il s’agissait notamment de mettre à jour les motivations, intérêts et bénéfices tirés de cette participation, de saisir les influences (famille, école, groupe de pairs…) ou les déclencheurs qui amènent à la pratique culturelle et, de manière plus globale, de situer ces pratiques dans le cadre de vie plus général des individus, soit leur vie privée, familiale, professionnelle ou sociale.

 

Cette étude répond à la demande conjointe du secteur des arts du cirque, des arts forains et des arts de la rue, ainsi que du service en charge de son administration en FW-B. L’objectif est de présenter un ensemble de données susceptibles de nourrir la réflexion autour des enjeux et défis que rencontrent les acteurs impliqués dans la pratique de ces trois genres artistiques.
Réalisée par Anne-Rose Gillard, cette approche descriptive, la première sur cet objet en FW-B, est de type socioéconomique. Elle livre une information quantitative qui caractérise les différents acteurs concernés (artistes mais aussi compagnies, festivals, lieux de création…) et également une information qualitative, conférant ainsi aux chiffres le sens que ces acteurs leur donnent.

 

Si durant l’année 2012, un peu plus de trente musées subventionnés pratiquaient déjà la gratuité le premier dimanche du mois, le décret du 3 mai 2012 a instauré cette nouvelle obligation à l’ensemble des musées subventionnés à partir du 1er janvier 2013. Cependant, l’entrée en vigueur de cette mesure était progressive. Au 1er janvier 2013, elle ne s’appliquait qu’aux nouveaux musées reconnus ainsi qu’aux musées devant renouveler leur reconnaissance.
Pour l’Observatoire, ce décret a constitué une opportunité pour mettre en place un outil de collecte d’informations pour accompagner la mesure, en y intégrant un relevé de la situation avant l’entrée en vigueur du décret.
S'agissant d'un in itinere (une enquête démarrée juste avant l'entrée en vigueur de la mesure), les effets « stabilisés » n'étaient pas encore observables ; c’est le déploiement du dispositif implémentant la gratuité et les réactions qui l’accompagnent sur le terrain, au niveau des acteurs (musées et visiteurs), qu’il était question d’analyser.      

 

Cette publication présente une partie des recherches menées par l’Université Catholique de Louvain – Mons portant sur l’histoire des métiers de la médiation artistique et culturelle, dans les centres culturels reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles (1965-2010). Ces recherches sociologiques s’inscrivent dans le cadre du chantier “Histoire des politiques culturelles en Communauté française : Acteurs, organisations & systèmes des politiques publiques de la culture(s) de 1965 à 2015”. Les travaux effectués par l’UCL ont été réalisés via un marché public à la demande de l’Observatoire des politiques culturelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’équipe de recherche était composée de Gérard Derèze, François Lambotte, Philippe Scieur (responsable scientifique) et Damien Vanneste. Les analyses produites lors de ces recherches aboutissent à la publication de cette étude et permettront l’édition de deux autres publications : la première discutera théoriquement la notion de médiation artistique et culturelle et la seconde dressera un portrait socioéconomique du secteur des centres culturels (...)

 

Cette publication fait suite à l’étude générale sur les pratiques et consommation culturelles publiée dans le « Courrier hebdomadaire du CRISP» en 2009. Elle présente la synthèse d’une étude approfondie des données quantitatives et s’attache à déterminer les éléments qui influencent ces pratiques. Dans le prolongement de l’étude précédente, ces dernières ne se limitent pas aux pratiques culturelles qualifiées de « légitimes » mais s'étendent à l’ensemble des activités et goûts communs qui façonnent notre quotidien.
L’approche analytique, développée au travers de douze indicateurs synthétiques et d’une typologie de sept classes de profils de pratiques et consommation culturelles, met à jour plusieurs constats significatifs. D’une part, la « non-participation » qui caractérise près de 40% de la population, cette non-participation se mesurant à la fois dans l’activité culturelle et dans la vie sociale. D’autre part, l’âge et le niveau d’éducation apparaissent comme les éléments les plus importants pour déterminer la pratique culturelle : effets de génération et ressources symboliques se conjuguent pour accentuer la différentiation de manière positive ou négative.  En troisième lieu, sur le plan spatial, se dégage de plus en plus l’émergence d’une culture urbaine qui distingue les grandes villes des autres territoires.