2015

 

En 2004, l’Observatoire élaborait un premier portrait socioéconomique du secteur muséal.
Depuis cette enquête, le secteur a évolué et s'est imposé comme un acteur incontournable du développement touristique des villes et communes.
C’est donc pour appréhender ces évolutions et nouvelles orientations qu’il a été décidé, en 2014, de renouveler une enquête auprès des musées situés en FW-B (qu’ils soient reconnus ou non).
Celle-ci a fait l’objet d’une convention de partenariat avec l’asbl “Musées et Société en Wallonie” (MSW), l’Observatoire du Tourisme wallon (OTW) et l’Observatoire des politiques culturelles.
Dans la perspective de permettre une comparaison des résultats avec ceux de l’enquête précédente, certaines questions ont été reprises intégralement.
De nouvelles thématiques ont été abordées comme par exemple la formation du personnel, tandis que d’autres ont été approfondies. C’est le cas notamment de l’accessibilité qui constitue un objectif majeur et constamment renouvelé au coeur des politiques culturelles.

 

L’approche qualitative des pratiques culturelles de la population, préconisée dès 2006 dans les premiers travaux de l’Observatoire, était envisagée comme un vis-à-vis indispensable à l’enquête quantitative qui a été menée en 2008. En effet, si cette dernière nous propose une représentation statistique générale caractérisant la distribution sociale et spatiale des pratiques culturelles, elle reste cependant muette sur le sens que les individus donnent à leurs pratiques. Cette étude vient dès lors compléter notre regard, cherchant à identifier les différents facteurs qui amènent les personnes à participer à une activité culturelle. Il s’agissait notamment de mettre à jour les motivations, intérêts et bénéfices tirés de cette participation, de saisir les influences (famille, école, groupe de pairs…) ou les déclencheurs qui amènent à la pratique culturelle et, de manière plus globale, de situer ces pratiques dans le cadre de vie plus général des individus, soit leur vie privée, familiale, professionnelle ou sociale.

 

Chaque numéro évoquera une année civile distincte. Dans un premier temps le chantier d’histoire se concentre sur cette  période de cinquante années, qui s’étend de 1965 à 2015.

L’Observatoire des politiques culturelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles a ouvert un chantier d’histoire consacré à ces politiques. Ce chantier comporte plusieurs programmes de recherche différents : constitution de source d’histoire orale par l’enregistrement de « grands témoins », recherche et exploitation des archives constituées, recherche et collecte de données relatives aux acteurs et aux organisations, constitution de bibliothèques historiques consacrées aux législations et réglementations, aux budgets, aux travaux parlementaires, aux ministres et administrations de la culture, études de questions d’histoire particulières, dans les diverses disciplines de la connaissance. Au sein de l’équipe de l’Observatoire, ce chantier est dirigé par Roland de Bodt et Jean-Gilles Lowies.

D’emblée, ce chantier s’est placé dans la perspective de la commémoration des cinquante ans de la création de la fonction de « Ministre de la culture française » au sein du gouvernement national de l’époque. Moment historique qui annonce, dès juillet 1965, les importants mouvements de réforme institutionnelle qui vont organiser l’autonomie politique entre les différentes communautés culturelles du pays.

Pour rendre accessibles les résultats des travaux de recherche réalisés, dans le cadre de ce chantier d’histoire, l’Observatoire crée une nouvelle série de publications numériques consacrées exclusivement à la « Chronologie » des politiques culturelles.

Les premiers travaux de la série « Chronologie » se consacreront prioritairement aux dix premières années d’existence (1971 à 1980) du Conseil de la Communauté culturelle française, aux législations de politiques culturelles qu’il adopte, aux législations qui témoignent des négociations menées pour approfondir la réforme de l’État. 

 

Le concept de diversité culturelle apparaît dans l’ordre politique et juridique international à la fin des années 1990, plus précisément dans l’enceinte de l’organisation mondiale du commerce lorsque l’on assiste à un glissement du concept d’exception culturelle vers celui de la diversité culturelle et à l’apparition d’une volonté politique visant à déplacer le débat vers l’UNESCO. Cette dernière adopte ainsi, le 2 novembre 2001, une déclaration universelle sur la diversité culturelle et ensuite la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, le 20 octobre 2005. La convention reconnaît le caractère dual, économique et culturel, des biens et services culturels et affirme le droit souverain des Etats de formuler et de mettre en œuvre leurs politiques culturelles et d’adopter des mesures pour protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles. Le concept de diversité culturelle reste toutefois protéiforme, et de nombreux travaux scientifiques ont été réalisés en vue de clarifier les différentes significations du concept proposant des outils et méthodes visant à mesurer ces différentes dimensions. L’objectif de cette étude est de s’appuyer sur ces travaux en vue :

  • de procéder à une analyse des différentes dimensions de la diversité culturelle dans le cinéma ;
  • d’évaluer sur ce marché l’impact des politiques publiques sur la diversité culturelle.

 

Ce numéro nous offre un panorama théorique et une analyse sociologique du concept de médiation culturelles. Cette publication présente une partie des recherches menées par l'UCLouvain FUCaM Mons, portant sur l'histoire des métiers de la médiation artistique et culturelle dans les centres culturels reconnus par la FW-B (1965-2010 (pdf)).